Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF)

Apporter un soutien et un hébergement aux victimes de violences
Fondée dans les années 1970, la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FSNF) lutte contre les violences faites aux femmes, et plus particulièrement contre les violences conjugales, en France. Aujourd’hui, la FSNF compte 81 associations réparties sur l’ensemble du territoire. Elles soutiennent et accompagnent les femmes victimes ainsi que leurs enfants.
La Fédération veille à la qualité de la prise en charge des victimes. Elle assure une formation continue aux professionnels qui entrent en contact avec elles, parmi lesquels les membres des associations adhérant à la FSNF ainsi que les travailleurs.ses sociaux.les, les professionnel.e.s de santé, les forces de l’ordre et les élu.e.s.
L’une des contributions majeures de la FSNF à la lutte contre les violences faites aux femmes est la création du 3919, un numéro national d’écoute. De manière anonyme et gratuite, les femmes en danger ainsi que leur entourage peuvent bénéficier de conseils et d’une orientation vers les dispositifs locaux d’accompagnement et de prise en charge.
La FNSF intervient au sein du groupe Kering. Elle assure des formations auprès des collaborateurs.rice.s pour les aider à comprendre la complexité des violences conjugales ainsi que leur impact sur le lieu de travail, afin qu’ils et elles sachent écouter et conseiller une collègue victime de violences.
Kering Foundation soutient la FNSF au moyen de financements non fléchés qui couvrent ses principales activités. En avril 2020, dû à la crise du COVID-19, le nombre d'appels auprès du 3919 a augmenté de 94 %. Pour assurer la continuité de ses services, Kering Foundation a accordé une bourse supplémentaire de 35 000€ à la FNSF couvrant ses besoins spécifiques et les coûts associés.
En 2021 :
92 674 appels d’urgence ont été traités par le 39 19.
87 200 entretiens ont été menés pour accompagner les femmes victimes.
7 120 victimes ont été hébergées.
« La conseillère du 3919 a su trouver les mots pour que je m’ouvre à elle. Nous sommes restées en ligne durant une heure et demie. Suite à cet appel, je n'étais plus la même personne. »
– Une bénéficiaire du 3919, victime de violences